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Goldman Sachs mène l’attaque contre l’Europe et la Grèce

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Par Roberto Fiorini

Lecture décalée des événements contre la Grèce et l’Europe…

Qui agit en sous-main ? Aidé par les agences de notations, fidèles alliés du système mafieux ?

Dans les salles de bourses on prononce son nom, mais avec prudence, car on ne peut accuser sans preuve ; pourtant, parfois, les langues se délient. Goldman Sachs jouerait sur les deux tableaux : d’un côté, elle aiderait l’Etat grec à vendre sa dette sur les marchés et de l’autre, elle manipulerait les hedge funds qui attaquent l’Euro, l’Europe et la Grèce pour commencer…

Extraits de presse et d’une émission de radio qui dit très clairement les choses.

Cliquer ici pour voir la vidéo.

Et le consensus médiacratique, aidé par les éternels spadassins que sont les agences de notations, appuie là ou ça fait mal, sur les faiblesses de l’Europe des marchands, alors qu’il faudrait interdire les pratiques mafieuses de ces banksters, et des politiciens qu’ils entretiennent au pouvoir, partout dans le monde (ou presque).

Les corrompus qui dirigent l’Europe ne cherchent pas à arrêter la spéculation en changeant les lois, ils ne font que payer… et se soumettent à leurs vrais maîtres.

Roberto Fiorini

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Article relié :

Goldman Sachs mis en cause pour son rôle dans la crise grecque

Après le « Spiegel », c’est au tour du « New York Times » de mettre en cause le rôle de Goldman Sachs dans la présentation « créative » des comptes de la Grèce qui aurait contribué à « camoufler » l’ampleur de sa dette.

Les critiques s’accumulent à l’encontre de Goldman Sachs. Après avoir été soupçonnée d’avoir accéléré la chute de l’assureur AIG, la banque d’investissement est désormais accusée d’avoir joué un rôle ambigu dans la crise grecque.

Selon des informations du « Spiegel », reprises et précisées par le « New York Times » d’hier, la banque d’affaires américaine aurait, avec l’aide d’instruments développés par JPMorgan Chase et d’autres banques de Wall Street, aidé la Grèce à dissimuler l’ampleur de sa dette et de son déficit, en sapant ainsi la crédibilité de ses comptes publics depuis plusieurs années.

Selon le « New York Times », un montage élaboré par Goldman Sachs en 2001, à travers des swaps de devises, aurait notamment permis au gouvernement grec, juste après l’adhésion d’Athènes à l’Union monétaire, d’emprunter plusieurs milliards en « dissimulant la transaction aux yeux du public ».

Ce schéma aurait aidé la Grèce à respecter les règles imposées par Bruxelles en matière de déficit, tout en continuant de vivre au-dessus de ses moyens. Goldman Sachs aurait perçu, au passage, quelque 300 millions de dollars de commissions. « Wall Street n’a pas créé le problème de la dette européenne. Mais les banquiers ont permis à la Grèce et à d’autres pays d’emprunter au-delà de leurs moyens, à travers des opérations parfaitement légales », précise le quotidien new yorkais.

Selon le « Spiegel » du 8 février, Goldman Sachs aurait mis au point en 2002 un swap de devises (« cross-currency swap ») qui aurait permis à la Grèce de mettre en place un emprunt qui n’apparaît pas dans les statistiques officielles.

Plus récemment, selon le « New York Times », début novembre 2009, une équipe de Goldman Sachs aurait proposé à Athènes un instrument financier lui permettant de repousser à une échéance ultérieure le poids de la dette sociale. Cette proposition n’aurait toutefois pas été retenue par le gouvernement grec.

D’une manière générale, Goldman Sachs est accusé de jouer sur deux tableaux – banque conseil et banque de marché – pour profiter de la crise.

En tant que banque conseil, ses équipes se sont vu confier un rôle majeur dans le plan de restructuration de la dette grecque par le ministre des Finances, Georges Papaconstantinou.

Elles auraient même été mandatés par Athènes, selon le « Financial Times », pour proposer à Pékin un portefeuille d’obligations de l’Etat grec de 25 milliards d’euros et une participation dans la National Bank of Greece fin janvier. L’information avait cependant été démentie.

Mais le gouvernement grec soupçonne désormais Goldman Sachs d’avoir massivement investi en « credit default swaps » (CDS), en pariant sur un défaut de paiement d’Athènes.

Ces nouvelles critiques traduisent le degré de sensibilité du positionnement de Goldman Sachs, dont l’image de « profiteur de crise » est de plus en plus contestée.

Les Echos


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